Modalities of the sublime modal categories between reason, understanding and sensibility
Abstract
<IT>
Kant distingue il sublime in «matematico» e «dinamico»: il primo è esperito grazie alla sproporzione quantitativa tra l’osservatore e l’osservato, il secondo grazie alle forze smisurate dispiegate dalla natura. Fra le kantiane categorie «dinamiche» rientrano però anche i concetti modali; ora, esiste di fatto un sublime che si lascia pensare per mezzo di essi. Se ne può fare esperienza per vie puramente intellettuali (senza pregiudizio per eventuali operazioni artistiche volte a trasporre questa esperienza sul piano sensibile), leggendo taluni testi della tradizione filosofica – il Parmenide di Platone, la Scienza della logica di Hegel, il Tractatus di Wittgenstein – in cui necessità e possibilità giocano un ruolo ambivalente: mettere in scacco l’intelletto da un lato, elevarlo a una comprensione superiore dall’altro – alla ragione.
<FR>
Kant distingue le sublime « mathématique » du sublime « dynamique » : on fait l’expérience du premier en vertu de a disproportion quantitative entre l’observateur et ce qui se passe devant (ou autour) de lui, alors que le deuxième se laisse expérimenter en présence de forces immenses déployées par la nature. Les concepts modaux, cependant, font eux aussi partie des catégories « dynamiques » kantiennes ; or, il existe en fait un sublime qui se laisse penser précisément par ceux-ci. On peut en faire l’expérience par des voies purement intellectuelles (sans préjudice pour des mises en oeuvre artistiques visant à la transposer sur le plan de la sensibilité), notamment en lisant certains textes de la tradition philosophique – tels le Parménide de Platon, la Science de la logique de Hegel, le Tractatus de Wittgenstein – où nécessité et possibilité jouent un rôle ambivalent : mettre l’entendement en échec d’un côté, l`élever à une compréhension supérieure de l’autre – soit, à la raison.
<EN>
Kant distinguishes between the «mathematical» and the «dynamical» Sublime: the former is experienced by the disproportion in size between the viewer and what is given to her sight, the latter by unlimited forces deployed by nature. However, Kant’s «dynamical» categories include modal notions also; in facts, there exists a Sublime that is essentially marked by them, too. One can experience it by purely intellectual means (without prejudice for any artistic attempt to transpose it into a visual or otherwise sensible field), namely by reading some philosophical texts – such as Plato’s Parmenides, Hegel’s Science of Logic, Wittgenstein’s Tractatus – where possibility and necessity play an ambivalent role: to checkmate understanding on the one hand, and to raise it to a superior comprehension on the other, namely to reason.
Kant distingue il sublime in «matematico» e «dinamico»: il primo è esperito grazie alla sproporzione quantitativa tra l’osservatore e l’osservato, il secondo grazie alle forze smisurate dispiegate dalla natura. Fra le kantiane categorie «dinamiche» rientrano però anche i concetti modali; ora, esiste di fatto un sublime che si lascia pensare per mezzo di essi. Se ne può fare esperienza per vie puramente intellettuali (senza pregiudizio per eventuali operazioni artistiche volte a trasporre questa esperienza sul piano sensibile), leggendo taluni testi della tradizione filosofica – il Parmenide di Platone, la Scienza della logica di Hegel, il Tractatus di Wittgenstein – in cui necessità e possibilità giocano un ruolo ambivalente: mettere in scacco l’intelletto da un lato, elevarlo a una comprensione superiore dall’altro – alla ragione.
<FR>
Kant distingue le sublime « mathématique » du sublime « dynamique » : on fait l’expérience du premier en vertu de a disproportion quantitative entre l’observateur et ce qui se passe devant (ou autour) de lui, alors que le deuxième se laisse expérimenter en présence de forces immenses déployées par la nature. Les concepts modaux, cependant, font eux aussi partie des catégories « dynamiques » kantiennes ; or, il existe en fait un sublime qui se laisse penser précisément par ceux-ci. On peut en faire l’expérience par des voies purement intellectuelles (sans préjudice pour des mises en oeuvre artistiques visant à la transposer sur le plan de la sensibilité), notamment en lisant certains textes de la tradition philosophique – tels le Parménide de Platon, la Science de la logique de Hegel, le Tractatus de Wittgenstein – où nécessité et possibilité jouent un rôle ambivalent : mettre l’entendement en échec d’un côté, l`élever à une compréhension supérieure de l’autre – soit, à la raison.
<EN>
Kant distinguishes between the «mathematical» and the «dynamical» Sublime: the former is experienced by the disproportion in size between the viewer and what is given to her sight, the latter by unlimited forces deployed by nature. However, Kant’s «dynamical» categories include modal notions also; in facts, there exists a Sublime that is essentially marked by them, too. One can experience it by purely intellectual means (without prejudice for any artistic attempt to transpose it into a visual or otherwise sensible field), namely by reading some philosophical texts – such as Plato’s Parmenides, Hegel’s Science of Logic, Wittgenstein’s Tractatus – where possibility and necessity play an ambivalent role: to checkmate understanding on the one hand, and to raise it to a superior comprehension on the other, namely to reason.
DOI Code:
10.1285/i18285368aXXVIIn79p37
Full Text: PDF