Adresse à ceux qui se trompent de (notre) jeunesse! Une mystique de rèsistance dans Le mystère de la charitè de Jeanne d’Arc et Notre jeunesse
Abstract
<> Two works by Charles Peguy compared: Le Mystere de la Charite de Jeanne d'Arc and Notre jeunesse. The first has as its protagonist Jeanne d'Arc, the second Bernard Lazare. Many are the differences between these two characters, from sex, but also social status, religion and even the reputation. Despite these differences, it is the study of twins of the works that Dadoun chose to devote himself. Their common core is not but, in fact, that mysticism - the mysticism of resistance to political allures Lazare, a source of anxiety for Jeanne; Lazare is dripping while Jeanne is thirsty. With Jeanne and Lazare, Le Mystère de la Charité de Jeanne d'Arc and Notre jeunesse, there are two religions that stand the one from the other: Judaism is open to the duration and the advent of the Prophet, Christianity, the religion of the conclusion of the habit of repetition. Yet the Christian Jeanne tries to turn into reality her own prophecy, the jew Lazare is he the prophet of a new policy - or rather, a mystic of justice that seeks to bridge the gap between riches and poors.
<> Deux œuvres de Charles Péguy mises en parallèle: Le mystère de la charité de Jeanne d’Arc et Notre jeunesse. La première a pour protagoniste Jeanne d’Arc, la seconde Bernard Lazare. Différences innombrables entre ces deux personnages, à commencer par le sexe, certes, mais aussi le statut social, la religion et aussi, la renommée… Malgré ces différences, c’est sur l’étude de la gémellité des ouvrages que choisit de se pencher l’auteur du présent article. Leur noyau commun n’est autre, en effet, que la mystique – mystique de résistance, aux allures politiques pour Lazare,tourmentée et source d’angoisse pour Jeanne ; Lazare ruisselant, tandis que Jeanne est assoiffée. Avec Jean et Lazare, avec Le mystère de la charité de Jeanne d’Arc et Notre jeunesse, deux religions apparaissent, se démarquent l’une de l’autre: le judaïsme, ouvert à la durée et l’avènement du prophète; le christianisme, religion de la conclusion, de l’habitude, de la répétition. Pourtant Jeanne la chrétienne essaie de transformer en réalité sa propre prophétie, Lazare le juif est, lui, le prophète d’une politique nouvelle – ou mieux, d’une mystique de justice, cherchant à combler l’abîme entre les pauvres et les riches.
<> Due opere di Charles Péguy messe a confronto: Le mystère de la charité de Jeanne d’Arc e Notre jeunesse. La prima ha per protagonista Jeanne d’Arc, la seconda Bernard Lazare. Numerose certo sono le differenze tra questi due personaggi, a partire dal sesso, ma anche dallo status sociale, dalla religione e anche dalla reputazione. Nonostante queste differenze, è proprio allo studio della gemellarità delle opere che Dadoun sceglie di dedicarsi. Loro nucleo comune non è altro, infatti, che la mistica – mistica di resistenza alle allures politiche per Lazare, fonte di ansia per Jeanne; Lazare è gocciolante mentre Jeanne ha sete. Con Jeanne e Lazare, Le mystère de la charité de Jeanne d’Arc e Notre jeunesse, appaiono due religioni che si distinguono l’una dall’altra: l'ebraismo, aperto alla durata e all'avvento del profeta; il cristianesimo, religione della conclusione, dell’abitudine, della ripetizione. Eppure la cristiana Jeanne cerca di trasformare in realtà la propria profezia, l’ebreo Lazare è proprio lui il profeta di una nuova politica - o meglio, di una mistica della giustizia che cerca di colmare il divario tra ricchi e poveri .
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DOI Code:
10.1285/i18285368aXXVn75p23
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